2000-2010


40 - Marine Simonneau

Je suis née en 1986. J'habite à Bordeaux depuis 15 ans. Une partie de ma famille est restée à Nantes où je reviens donc de temps en temps. D’ailleurs, pour la petite anecdote je porte mon prénom en raison de mon grand-père maternel qui était marin dans la marine marchande. Lorsqu'il était à terre, ce dernier participait à l'entretien du parc de la Perverie. Il coupait notamment l'herbe de la grande prairie (devant la scène de la fête de l'école) à la faux ! 

Je suis aujourd'hui dirigeante d'organismes de formation dans le BTP. J'ai fait mes études à Bordeaux, notamment en alternance, et j'ai repris la structure qui m'avait employé lors de mon BTS. J'ai validé une Licence de Communication, puis un Master 2 Management et Stratégie d'entreprise il y a environ 7 ans. 

 

A quelle époque étiez-vous élève à la Perverie ?

De la grande section de maternelle jusqu'à la terminale en 2004.

 

Selon-vous qu’est-ce qui caractérisait cette époque ?

Toute ma jeunesse s’est déroulée à la Perv'. A l'époque les règles étaient strictes et appliquées, les parents étaient solidaires avec l'équipe encadrante car ils partageaient les mêmes valeurs. Le gentil jeu du chat et de la souris avec le staff nous a donné quelques souvenirs. 

 

En quoi avoir été à la Perverie vous a aidée pour votre vie d’adulte ?

L'environnement privilégié : les locaux, la composition des élèves, les options disponibles, les équipes en cohérence, m'ont donné une certaine ligne de conduite. Ainsi que l'éducation reçue de ma famille bien sûr. 

 

Avez-vous une anecdote, un moment que vous n’avez pas oublié à partager avec nous ?

Les longues heures passées sur le muret, le pique-nique avec une amie dans le parc interdit, les heures passées à la gym, la 5ème D infernale, l'arrivée des bulletins de notes, les amitiés, les amours, etc... 13 ans !! En fait beaucoup de souvenirs qui n'ont rien à voir avec les études, car l'école c'est aussi notre lieu de vie. Mais je me souviens de presque tous mes professeurs, chacun a apporté sa petite pierre à l'édifice. 

 

Quels sont selon vous les nouveaux défis que la Perverie doit relever ?

Arriver à garder le cap ! Tenir ses valeurs tout en évoluant est un vrai défi. 

 

Enfin.... Quelle question, en lien avec votre vécu à la Perverie, auriez-vous.... aimé que nous vous posions ?

 

Aucune mais je souhaite encore 100 ans de souvenirs pour la Perverie. Happy birthday !


41 - Armelle Morvan 

Je suis née en 1988. J'habite à Nantes où je suis chanteuse lyrique et professeur de chant. Je suis célibataire

 

A quelle époque étiez-vous élève à la Perverie ?

De 1990 à 2006. 

 

Selon-vous qu’est-ce qui caractérisait cette époque ? 

L’attention particulière à chaque élève. 

 

En quoi avoir été à la Perverie vous a aidée pour votre vie d’adulte ? 

Le fait d’avoir pu m’épanouir dans la musique, grâce à la Perverie, m’a permis de découvrir une passion, de m’investir dans un travail artistique à long terme, et par là d’apprendre la valeur du travail. Finalement cela m’a permis de ne pas me résigner à une voie toute tracée mais de persévérer dans une voie difficile, qui demande un travail constant, mais qui est source de bonheur. 

Je voulais aussi mentionner les cours de philo de Mme Chon-Butlen, source inestimable de mon questionnement quotidien, source de réponses et de pistes pour donner du sens avant de faire des choix. 

 

Avez-vous une anecdote, un moment que vous n’avez pas oublié à partager avec nous ?

L’enregistrement du disque Britten reste un merveilleux souvenir : nous enregistrions de nuit à Notre-Dame de Bon Port. Il y avait un sérieux particulier dans cet enregistrement, et la musique raisonnait dans l’église vide... Un beau moment de communion musicale pour un magnifique résultat. 

 

Quels sont selon vous les nouveaux défis que la Perverie doit relever ? 

Que chaque élève découvre qu’il travaille pour lui, pour apprendre et non pour réussir son année. Que chacun puisse découvrir ce qui le passionne. Donner confiance à chaque élève… 

 


42 - Thibaud Bourrut Lacouture 

Né en 1989. J'habite actuellement à Nantes. Je suis dirigeant d'une société de maîtrise d'œuvre. Je suis marié depuis deux ans et j'ai une petite-fille qui est née le 3 novembre 2020 

 

A quelle époque étiez-vous élève à la Perverie ?

J’ai été élève à la Perverie de 1991 (arrivée en pré-petite section) à 2007 (année de l’obtention de mon BAC)

 

Selon-vous qu’est-ce qui caractérisait cette époque ? 

J’ai le souvenir de nombreux jeux dans la cour de récré, on avait une grande liberté sur les activités pendant les pauses. Que ce soit en primaire avec les tables de ping-pong ou au collège avec le baby-foot. Cela permettait de vraiment se détendre entre les cours. 

 

En quoi avoir été à la Perverie vous a aidé pour votre vie d’adulte ? 

La Perverie m’a permis de concilier hockey à haut niveau et études avec réussite. J’ai été de la première génération du sport étude hockey, cela m’a permis d’être investi à 100% sur plusieurs fronts en même temps. Aujourd’hui, je profite de cette expérience pour mener de front le hockey, une vie de famille et une vie professionnelle.

 

Avez-vous une anecdote, un moment que vous n’avez pas oublié à partager avec nous ? 

Suite à notre titre de Champion de France U16, nous avons été félicités par la direction de la Perverie et j’en garde un souvenir ému. Ce succès sportif (parmi beaucoup d’autres à suivre pour les autres générations) a permis de valider le modèle de sport étude mis en place.

 

Quels sont selon vous les nouveaux défis que la Perverie doit relever ? 

La Perverie doit continuer à favoriser les sports et chœurs étude déjà présents. Ces activités donnent un cadre et offrent des rencontres fortes et durables. Cette stabilité est un très grand atout pour la vie professionnelle et personnelle à l’avenir. C’est aussi un très bon moyen de promouvoir le sport face à la sédentarité en constante augmentation.

 

Enfin.... Quelle question, en lien avec votre vécu à la Perverie, auriez-vous.... aimé que nous vous posions ? 

Avez-vous été marqué par des personnes en particulier lors de vos études ? J’ai été marqué par M. Tusseau, un prof de sport dynamique, exemplaire et motivant. Egalement par M. Rousseau, (histoire géo), il avait la volonté de toujours encourager les élèves et mettait l’accent sur les succès plutôt que les échecs en plus d’être un prof passionnant.  


43 - Don Guillaume Planty

Je suis né en 1990. J’habite à Montbrison (dans le département de la Loire). Actuellement, je suis diacre en vue du sacerdoce, à la Communauté Saint-Martin à Évron en Mayenne. Celle-ci envoie ensuite des prêtres et des diacres au service des diocèse là où les évêques nous appellent. La paroisse de Montbrison nous a été nouvellement confiée cette année, voilà pourquoi j'y suis jusqu'à ma prochaine mission.

 

A quelle époque étiez-vous élève à la Perverie ?

J’ai suivi l’essentiel de ma scolarité à la Perverie : je suis arrivé en grande section de maternelle en 1995 et ai passé mon bac en 2009 : 14 ans dans les murs !

 

Selon vous, qu’est-ce qui caractérisait cette époque ?

Ça me fait drôle de répondre à cette question. Cette « époque », il n’y a pas si longtemps qu’elle est passée ! Est-elle vraiment révolue ?

Du point de vue de la grande Histoire, j’ai le souvenir, mêlé aux émotions de la rentrée en sixième des attentats du 11 septembre 2001. Je dirais, à cette aune, que cette période a vu se cristalliser, se figer beaucoup d’angoisses, dont il s’agirait en urgence de libérer les épaules des plus jeunes.

A l’échelle de la Perverie, je ne sais comment qualifier cette époque. Je me souviens pourtant du souci d’innovation dans les propositions éducatives : développement de la Maitrise, création de la section sport étude hockey. J’ai l’impression que la Perverie a pas mal avancé dans l’internationalisation de son réseau dans ces années.

 

En quoi avoir été à la Perverie vous a aidé pour votre vie d’adulte ?

A la Perverie, j’ai reçu une exigence intellectuelle et une curiosité intellectuelle précieuses.

Vivre des moments vraiment fondateurs grâce à la Maitrise : concerts, concerts à l’auditorium en petit comité mais en soliste ou à un ou deux par voix, enregistrements des CD Machuel notamment, et Britten aussi. Vivre ces moments a contribué à forger ma personnalité durablement. Je dois beaucoup à la Maîtrise.

Comment ne pas évoquer aussi les amitiés précieuses nouées sur les bancs de la Perverie ?

 

Avez-vous une anecdote, un moment que vous n’avez pas oublié à partager avec nous ?

En sixième et troisième, j’ai eu M. Rabillard en professeur d’histoire. Homme de grande taille. Sa façon de se moucher dans son grand mouchoir en tissu, à demi assis sur le coin de son bureau, nous faisait beaucoup rire. C’était un professeur un peu intimidant et très respecté. Qu’il fût l’époux de la directrice ne faisait que rajouter à son prestige académique.

En classe de troisième, j’étais très fier, déjouant tous les pronostics, d’obtenir une telle note dans sa classe : un 19 ou 20 sur 20 à un devoir sur table dont le sujet était : « 1914-1918 : une Guerre Totale. ». Voici qu’en fin de trimestre Mme Rabillard arrive dans la classe pour nous remettre les bulletins : instant solennel s’il en est. Quand arrive mon tour, elle scrute mes notes, j’attends, timide devant elle puis elle me lance : « Mais combien lui avez-vous donné à mon mari pour mériter une telle note ? ».

Allez, une autre pour la route.

Dernier quart d’heure de vie de classe, le vendredi avant les vacances de Noël de ma classe de cinquième. Suivant un pari risqué, je devance tout le monde dans la classe, et les attends déguisé en Père Noël. Effet garanti ! Mais voilà que je m’aventure dans la cour ainsi grimé, et que je me retrouve cerné par des joueurs qui me dépouillent de ce costume de fortune et de ma barbe en coton !!

 

Quels sont selon vous les nouveaux défis que la Perverie doit relever ?

La Perverie, est une école catholique sous tutelle de la Congrégation des sœurs du Sacré-Cœur. Quel héritage de foi ardente, vivante et missionnaire ! Madeleine Sophie-Barat et Philippine Duchesne, missionnaire en Louisiane, sont des géantes de la Sainteté. La puissante tradition spirituelle et éducative Jésuite, à laquelle appartient la Perverie par la Congrégation est un formidable vivier où puiser.  Si je vois un défi, toujours nouveau et jamais dépassé, qui puisse être relevé par l’ensemble de la communauté éducative, c’est celui de la transmission de la Foi. D’une foi authentique, et vécue pour que le Christ devienne effectivement le roc de la vie de ceux qui passent dans ces murs centenaires !

 

Enfin... Quelle question, en lien avec votre vécu à la Perverie, auriez-vous aimé que nous vous posions ?

Eh bien justement j’aurais aimé que vous me demandiez si mon passage à la Perverie a joué un rôle dans ma vocation sacerdotale.

Alors je réponds : Oui un grand rôle.

Quand le Seigneur appelle quelqu’un, s’il peut se manifester de manière complètement surnaturelle, la plupart du temps c’est au travers de médiations qu’il fait connaitre sa volonté. J’ai en mémoire des visages et des évènements qui furent ces médiations : catéchèse, préparation des sacrements, messes du 8 décembre et du 25 mai, chemins de croix…

L’un d’eux :

Avec des camarades, nous nous rassemblions à la chapelle du collège et lycée à chaque récréation pour prier une dizaine de chapelets aux intentions de l’établissement. Au cours de l’année de l’appel, promulguée par le diocèse de Nantes, une icône du Bon Pasteur avec un guide de prière circulait de familles en familles dans les paroisses. Avec l’aumônerie du lycée nous avons proposé de recevoir cette icône dans l’établissement, et avons organisé un temps de prière pour les vocations. À l’époque, j’étais bien loin d’imaginer que le Bon Dieu y répondrait en m’appelant moi !!


44 - Claire Sansonetti 

Je suis née en 1990. J'habite à Lambersart (Nord). Je suis aujourd'hui masseur kinésithérapeute D.E. Je suis en couple, je pratique toujours le hockey sur gazon, mais plus à haut niveau. J'ai laissé la place aux jeunes !! Difficile de trouver le temps pour allier vie personnelle, professionnelle et sportive ! Je me suis donc dirigée vers une pratique du hockey de manière plus souple et moins régulière mais avec toujours un peu de compétition quand même !!

 

A quelle époque étiez-vous élève à la Perverie ?

J'ai été élève à La Perverie de 1994 à 2008.

 

Selon vous, qu’est-ce qui caractérisait cette époque ?

Les belles années de la jeunesse et de l'adolescence... les amis, les rigolades.

 

En quoi avoir été à la Perverie vous a aidée pour votre vie d’adulte ?

Avoir fait mes études à La Perverie m'a permis de découvrir le hockey sur gazon grâce à des initiations en classe de CE1, chez Mme Garin-Pépin. Puis grâce au Sport Etude, intégré dès la 6ème, d'allier enseignement de qualité et pratique du sport à haute intensité.

Le baccalauréat obtenu, j'ai su poursuivre ma passion pour le hockey à haut niveau en intégrant le Pôle France de hockey, tout en conciliant mes études de masseur-kinésithérapeute.

Le sport étude et le sport de haut niveau m'ont appris la rigueur et la combativité, ainsi que la vie en communauté. 

Cela m'a permis de trouver un équilibre personnel, qui m'a permis de réaliser mon projet professionnel tout en m'épanouissant dans le sport de haut niveau.

Quelle belle initiative ce fut que de créer cette section sportive hockey sur gazon en 2001 (si ma mémoire est bonne). Le sport en plus d'être important pour la santé est aussi une belle école de la vie. Un grand Merci à La Perverie, ainsi qu'au Hockey Club de Nantes (dirigeants et entraîneurs) pour toutes ces belles années car je suis aujourd'hui épanouie dans ma vie personnelle et professionnelle et c'est un peu grâce à tout ça (ou du moins cela en a été le début)

 

Avez-vous une anecdote, un moment que vous n’avez pas oublié à partager avec nous ?

Beaucoup de bons moments passés lors de ces nombreuses années à La Perverie. 

Bien évidemment les entrainements de hockey et musculation avec Sullivan Lefeuvre et Arnaud Judic, mais aussi les cours d'EPS avec M. Tusseau.

 

Quels sont selon vous les nouveaux défis que la Perverie doit relever ?

Très difficile de répondre à cette question, car je pense que La Perverie a bien évolué depuis 12 ans, notamment avec des travaux extérieurs que j'ai pu apercevoir de loin lors d'une de mes venues à Nantes. 

 

Enfin.... Quelle question, en lien avec votre vécu à la Perverie, auriez-vous aimé que nous vous posions ?

Quel est le professeur/instituteur qui vous a le plus marqué lors de votre scolarité ? 


45 - Mathilde Visine (née Menet)

Je suis née en 1991. J'habite à La Chapelle des Marais (presqu'île de Guérande). Je suis aujourd'hui agent d'une grande surface sav location station. Mais je suis aussi auto-entrepreneuse dans le bien être (conseillère LR produits à base d'aloe vera, praticienne reiki et bols tibétains).  

Je suis mariée et j’ai deux enfants, âgé de 4 ans le 24 décembre et d’1 an passé du 6 août dernier. Je suis une maman comblée qui tente de transmettre certaines des valeurs reçues à la Perverie telles que la bienveillance, l'écoute et l'entraide. 

 

A quelle époque étiez-vous élève à la Perverie ?

J’y étais de 2007-2010, pendant mes années lycée. 

 

Selon vous, qu’est-ce qui caractérisait cette époque ? 

L'insouciance de l'adolescence. 

 

En quoi avoir été à la Perverie vous a aidée pour votre vie d'adulte ? 

La Perverie est une véritable école de vie. Je repensé souvent aux enseignements reçus au sein de l'établissement tant d'un point de vue scolaire qu'humain. L'équipe encadrante a toujours su être à l'écoute de nos préoccupations d'adolescents afin de guider vers les bons choix. Il s'agissait d'une seconde famille, on s'y sentait bien en sécurité. L'entraide et la solidarité étaient des mots d'ordre. 

 

Avez-vous une anecdote, un moment que vous n’avez pas oublié à partager avec nous ?

Les fêtes de fin d'année pour les terminales sont un moment inoubliable où tout était permis. Le temps d'échange et de partage avec l'équipe enseignante lors des portes ouvertes en tant qu'ancien élève, une autre relation a ainsi pu se tisser (petit clin d’œil à Dominique Legargasson, Christine Desmas et Laure Steinmetz). 

 

Quels sont selon vous les nouveaux défis que la Perverie doit relever ? 

Il ne s'agit pas forcément d'un défi, mais plus d'une proposition, il pourrait être intéressant de faire venir témoigner d'anciens élèves pour raconter leur parcours post bac afin éventuellement de les rassurer face à ce changement. Le passage du lycée à la fac est un grand changement dont on est mal préparé. 


46 - Camille Boiville (née Ruellant)

Je suis née en 1991. J'habite à Toulouse. Je suis ingénieur et je m'occupe de la sûreté des barrages hydro-électriques sur les départements de l'Aude et de l'Ariège. Je suis mariée et maman d'un petit garçon d'un an. Ma sœur est en dernière année encore à la Perverie. 

 

A quelle époque étiez-vous élève à la Perverie ?

J’ai été à l’école de la Perverie de ma petite section à ma terminale (1994 – 2009) ainsi que mon frère et ma sœur.

 

Selon vous, qu’est-ce qui caractérisait cette époque ?

Gagner de la confiance en moi.

 

En quoi avoir été à la Perverie vous a aidée pour votre vie d’adulte ?

C’est à l’école que je me suis construite et grâce notamment à mes meilleurs amis que j’ai rencontrés là-bas. Deux étaient d’ailleurs mes témoins à mon mariage !

 

Avez-vous une anecdote, un moment que vous n’avez pas oublié à partager avec nous ?

Je pense que je garde en tête l’inscription en sport en première pour les épreuves du bac. J’ai dit à mon groupe de copains qu’ils pouvaient choisir ce qu’ils voulaient et que je m’inscrirais avec eux. Moi Mistinguette, me voilà inscrite au combo : rugby, 3x500, et sauvetage en piscine… J’ai eu quelques sueurs froides !

Finalement, j’en garde un excellent souvenir.

 

Quels sont selon vous les nouveaux défis que la Perverie doit relever ?


Alors des défis, il y en a ! Je me demande même si ce n’est pas la période de tous les défis : éducatifs, écologiques, sociétaux, …

Finalement le plus grand défi de l’école et qui reste toujours vrai, c’est d’apprendre à vivre ensemble, en société.

 

Enfin... Quelle question, en lien avec votre vécu à la Perverie, auriez-vous aimé que nous vous posions ?

Qu’est-ce que je retiens de mes années à La Perverie ? Franchement, je me souviens de beaucoup de bienveillance et un plaisir d’apprendre ! Pour moi, l’école n’a jamais été une contrainte, j’ai toujours adoré me lever le matin !


47 - Noémie Delrue

Je suis née en 1992. J'habite à Nantes. Je suis ingénieur en informatique. Consultante Solution & Change management Microsoft 365. Après quelques années d'études passées à la pointe de la Bretagne, je suis revenue vivre à Nantes en embarquant avec moi mon conjoint Thomas, breton pur beurre. Nous nous y sommes mariés, nous y avons acheté notre maison, que nous retapons nous-même, et qui a vu naître notre petit garçon Armel cette année.

 

A quelle époque étiez-vous élève à la Perverie ?

J'ai été élève à la Perverie de la pré-petite section en 1995 à la terminale en 2010. Pas loin de la totale, il me manquait que la classe prépa mais raté, je préférais les maths aux lettres. Ça a été un déchirement de quitter la Perverie à la sortie du lycée.

J'ai même envisagé de faire professeur de mathématiques pour y revenir. Finalement, je reviendrai en tant que parents de futurs élèves.

 

Selon vous, qu’est-ce qui caractérisait cette époque ?

Mon époque est marquée par l'arrivée des ordinateurs, d'internet, des téléphones portables. Une révolution dans notre façon de travailler et au milieu de la cour de récréation. Dans l'histoire de la Perverie, c'est aussi l'époque du départ de Mme Rabillard. 

 


En quoi avoir été à la Perverie vous a aidée pour votre vie d’adulte ?

Un tremplin et une formation solide qui m'ont aidée dans ma poursuite d’études et me permettent d'être épanouie dans mon travail aujourd'hui. Des professeurs qui m'ont aidée à bien m'orienter.
Je me souviens plus particulièrement du soutien de ma professeur de mathématiques en terminale et également de ma professeur de français de collège, qui m'a toujours encouragée malgré mes difficultés.

 


Avez-vous une anecdote, un moment que vous n’avez pas oublié à partager avec nous ?


Des bons moments à la Perverie, il y en a des nombreux. De merveilleux souvenirs d'enfance à la fête de l'école lors de mes années primaires. Mes meilleurs souvenirs restent sans aucun doute les compétitions sportives auxquelles j'ai pu participer. Les compétitions d'escalade avec M. Petit avec toujours plus de difficultés et de niveau.

Les championnats de France UGSEL de natation avec M. Rebolle et sa super équipe de nageurs. Des vrais moments de partage entre des jeunes tous les âges confondus de la 6ème à la terminale partageant la même envie de réussite. Les encouragements dans les gradins, les trajets en car, les petits déjeuners de pâtes. Les retours couverts de médaille, de satisfaction et la voix cassée.

 


Quels sont selon vous les nouveaux défis que la Perverie doit relever ?

Continuer de s'adapter aux méthodes de travail et d'apprentissage des nouvelles générations.
Être une école à la pointe des technologies pour répondre aux besoins de connaissances technologiques des jeunes.

Continuer d'inclure les nombreuses activités extra-scolaires accessibles aux élèves dans le programme scolaire.

Et j'espère, d'ici 3 ans, accueillir mon fils en petite section. (Il n'a que 4 mois à ce jour).

 


Enfin... Quelle question, en lien avec votre vécu à la Perverie, auriez-vous aimé que nous vous posions ?

S'il y avait des professeurs qui nous avaient marqués particulièrement (en positif bien sûr).

Pour moi, ils sont nombreux M. Petit, M. Rebolle, Mme Pédeau, Mme Robert pour n'en citer que quelques-uns.


48 - Amandine Briand 

Je suis née en 1995. J'habite à Nantes. Je suis professeure des écoles. Je ne suis ni mariée ni maman, mais j'ai deux chats et un copain, ça compte non ? Et surtout, je compte parmi mes meilleur.e.s ami.e.s une bonne floppée d'anciens de la Perverie, et ça c'est une chouette réussite personnelle. 

 

A quelle époque étiez-vous élève à la Perverie ?

J'ai passé à la Perverie tout mon collège et mon lycée, entre 2006 et 2013.

 

Selon vous, qu’est-ce qui caractérisait cette époque ?

Mes années Perverie se découpent en deux tranches : les années collège centrées autour de la danse en horaires aménagés, et le lycée articulé autour de la spé Histoire des Arts. D'un point de vue moins personnel, je pense que la Perverie a beaucoup évolué pendant ces 7 années, sortant progressivement d'une vision très "classique", démodée, voire clichée, de l'école privée, pour évoluer davantage vers la modernité sous diverses formes. 

 

En quoi avoir été à la Perverie vous a aidée pour votre vie d’adulte ?

C'est essentiellement la pratique de la danse avec monsieur Thual, entre la 6ème et la 3ème, qui m'a aidée dans ma vie d'adulte. C'était un enseignement artistique, sportif, mais qui m'a aussi aidée à grandir humainement, qui m'a appris à me dépasser et à ne jamais lâcher prise face aux difficultés. 

 

Avez-vous une anecdote, un moment que vous n’avez pas oublié à partager avec nous ?

Il y en a évidemment beaucoup. Mais pour l'humour, je retiendrais le jour où une prof d'Histoire des Arts dont je tairais le nom est montée sur sa chaise en plein cours pour faire la poule. Il y a également des phrases d'un prof d'anglais anonyme qui restent gravées dans ma mémoire et que nous utilisons encore souvent entre anciens de la Perv', telle que : "Il va pas nous faire un caca nerveux le nabot !".

 

Quels sont selon vous les nouveaux défis que la Perverie doit relever ?

Il est difficile de se positionner face à cette question lorsqu'on ne côtoie plus les murs de la Perverie. Néanmoins, je pense que tout établissement scolaire doit se réinventer face aux problématiques actuelles, que ce soit en matière d'écologie, mais aussi d'inégalités sous toutes ses formes. Il faut aussi laisser la parole aux ados et les considérer, car leurs mots sont porteurs et ils gagneraient à être pris au sérieux. Je pense aussi que la lutte contre le harcèlement scolaire doit être centrale.

 

Enfin... Quelle question, en lien avec votre vécu à la Perverie, auriez-vous aimé que nous vous posions ?

Avez-vous gardé des liens avec vos camarades de la Perverie ? Oui : la plupart de mes amis sont des personnes que j'ai rencontrées, côtoyées, avec qui j'ai créé des liens à la Perverie, depuis la 6ème. 


49 - Édouard Delobelle

Je suis né en 1995. J'habite à Nantes près du CHU Hotel Dieu. Je suis Développeur Foncier chez IFI Aménagement, vers un poste de responsable de programme immobilier. Je suis en couple depuis 5 ans avec Marie Dupont, en étude de Pharmacie. 

 

A quelle époque étiez-vous élève à la Perverie ?

J'étais à la Perverie de 1998 à 2012, sous la directrice de primaire (je ne me souviens plus de son nom... Une femme blonde, Mme Drouault peut-être) et le directeur de collège et lycée Monsieur Bouissou.

 

Selon vous, qu’est-ce qui caractérisait cette époque ?

Je me souviens de la quasi-totalité de mes professeurs pour leur attention et leur gentillesse. Je pense que la simplicité des rapports et leur spontanéité caractérisaient bien l'époque dans laquelle j'ai évolué au sein de la Perverie. Anette est un exemple parfait de ce sentiment. Cette surveillante m'a aussi bien donné la main pour aller à la cantine en maternelle que surveillé en salle Sophie Barat pour le DS de lycée.

 

En quoi avoir été à la Perverie vous a aidé pour votre vie d’adulte ?

La Perverie m'a inculqué une rigueur, un sens de l'organisation et un sens de l'adaptation. Chaque retard, absence, ou écart quelconque a toujours été pris au sérieux et traité avec justesse et justice. L'amplitude horaire des emplois du temps m'a permis d'assumer de fortes charges de travail dès le plus jeune âge. Enfin, la mixité des classes et des options a permis d'obtenir une ouverture d'esprit et une capacité d'écoute. 

 

Avez-vous une anecdote, un moment que vous n’avez pas oublié à partager avec nous ?

Je me souviens des fleuves aux crocodiles en maternelle ainsi que les siestes. Je me souviens des cartes Pokemons, billes, parties de ping-pong en primaire. Je me souviens de kermesses de fin d'année jusqu'en CM2. Je me souviens des sprints pour avoir la gagne au baby-foot en 6ème. Je me souviens du muret devant la sortie et de toutes les sessions hockey avec le sport étude. 

Je n'ai pas d'anecdote particulière. 

 

Quels sont selon vous les nouveaux défis que la Perverie doit relever ?

La digitalisation, les infrastructures sportives pour se rapprocher des exemples aux USA.